​armelle CLAUDE paysagistes

Une nouvelle répartition foncière de la copropriété nécessitait la séparation du jardin, étroite frange comprise entre l'ancienne petite ceinture en contrebas et la rue se situant trois niveaux au dessus.

Malgré la petite superficie du nouveau jardin, la volonté générale était de conserver le bassin existant.
Une opportunité d'y installer une végétation autonome, sans besoin d'arrosage automatique.

Les 2/3 du trou d'eau ont été remblayés, directement sur la bâche trop vétuste pour être remaniée, afin d'y transplanter une flore indigène de milieu humide.
La nouvelle séparation en piquets d'ardoise d'Angers à hauteur variable assure une continuité visuelle avec
le reste du jardin et son environnement. 

Aujourd'hui, végétaux, insectes, oiseaux, chats et autres habitants de la petite ceinture viennent s'approprier ce petit coin de nature. C'est  aussi devenu le jardin expérimental de l'atelier installé au rez de chaussée.

" Faire un jardin contemporain c'est, contrairement à l'étymologie du terme même de jardin ("enclos"), ouvrir l'espace verticalement sur le ciel, mais aussi sur l'horizon. C'est sauter la barrière, par le regard tout au moins, pour y faire entrer le paysage.

La règle : l'association dynamique des végétaux

... L'opportunité de saisir l'expérimentation possible et permanente avec la nature.

... L'expression des qualités spatiales avec un minimum de moyens."

                                                        Armelle Claude,  A VIVRE N° 18 - juin 2004